Dressage : elle a passé les obstacles jusqu’aux Jeux paralympiques
Directrice des opérations de la chambre d’agriculture de l’Ariège, Audrey Leclercq est aussi une juge reconnue en dressage équestre. Au point de s’être hissée jusqu’aux Jeux paralympiques.
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« C’est l’une des plus belles semaines de ma vie ! », s’exclame Audrey Leclercq. L’Ariégeoise, directrice opérationnelle de la chambre d’agriculture, évoque ainsi la première semaine de septembre 2024. Elle faisait alors partie de l’équipe des juges des jeux Paralympiques de Paris, en dressage équestre. « C’était très touchant de voir la détermination, la résilience de ces athlètes, l’engouement du public et le profond respect des spectateurs pour les cavaliers », énumère-t-elle.
Secrétaire des juges (ces derniers notent tandis que les secrétaires entrent leurs commentaires en direct sur ordinateur), Audrey a pu s’appuyer sur sa longue expérience en la matière : elle réalise du secrétariat sur des compétitions nationales et internationales depuis plus de 20 ans, est juge nationale depuis 15 ans… et devrait terminer sa formation de juge internationale en paradressage ce mois-ci !
« Avec diplomatie… »
L’amour de l’équitation ne l’a pas quittée depuis son enfance en région parisienne : « Je passais mes vacances, mes week-ends à l’écurie. C’était ma bouffée d’air en plein milieu urbain ». Elle a même fait de la voltige, « en première ligne ou en coulisse » pour des publicités ou sur le plateau de Canal +… Loyale à sa passion, elle a passé tous les échelons un à un, au prix de « beaucoup de sacrifices, notamment familiaux », admet-elle.
Cette détermination s’est traduite par la participation à de nombreux jurys, dans différentes régions de France, pour apprendre aux côtés d’autres juges. « Leur soif de connaissances m’anime, particulièrement leur recherche du mot juste », témoigne cette femme éloquente. Autre qualité d’Audrey : la bienveillance. « J’aime accompagner les cavaliers, leur donner les orientations les plus justes. En 7 minutes, je dois formuler l’avis le plus objectif possible. Et le faire avec diplomatie… »
C’est cette expérience mais aussi ce tact qui a incité la Fédération française d’équitation à proposer Audrey dans le staff des juges des Jeux paralympiques.
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